Écriture et mise en scène :
Nadia Xerri-L.

résumé
Madeleine vient d’être quittée par Martin. Elle tourne en rond dans l’appartement. Elle l’attend. Et elle refait leur passé. Elle s’affole. Mais Martin a-t-il seulement jamais existé ?

pourquoi ?
incipit
notes de mise en scène
distribution
partenaires

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pourquoi ?

Ce troisième texte est né de l’étanchement du besoin strictement autobiographique. Vouloir se confronter cependant à l’hystérie féminine telle qu’on l’a lucidement constatée chez soi et chez d’autres femmes. Écrire pour en saisir le mécanisme, la rythmique et le système accumulatif – en allers et retours de reproches, de condamnations, d’excuses, de déclarations.

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incipit

C’est une boîte creuse.
Comme là mon corps.
Creuse.
Evidée.
Mais il y a une voix.
Il y a ma voix.
Je la croyais femme, je l’espérais femme, mais elle sonne fille. Je l’ai entendue, cette voix pas grandie, et l’ai mal supportée. Je ne m’y reconnais pas. Rien à faire.
Elle me déçoit.
J’apprends à savoir que cette voix est la mienne. J’apprends comme les autres à m’y reconnaître, à dire quand je l’entends « c’est moi » comme eux quand ils l’entendent disent « c’est elle », « c’est toi ». J’apprends mais ça ne m’empêche pas de sentir, de savoir que cette voix ne me dit pas, qu’elle ne s’appelle pas moi, que sûrement elle s’appelle Martine, parce qu’il n’y a qu’une Martine pour parler d’une voix qui sonne comme ça, un peu dans les aigus, les accents enfantins, l’air naïf, toujours surprise de tout.

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notes de mise en scène

Faire de ce texte un récital. Une interprète et une violoncelliste, dans une boîte blanche dont on ne voit que les arrêtes, et qui descend au fur et à mesure du temps, jusqu’à ce que leurs bustes dépassent du cube. Étêtées.

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distribution

Jeu :
Juliette Maeder et Nadia Xerri-L.

Scénographie :
Charlotte Lebec
Lumière et régie :
Olivier Debrun.

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partenaires

Théâtre de Brétigny sur Orge
Atelier du plateau (Paris)